Rah . Je l'aime. Mais pourquoi ? [PV daemon's]

Il est tard. Il fait froid. La nuit a répandu son manteau bleu sombre sur la foret depuis un moment déjà. Mais parmi les rêves sans troubles des chats du camp; un seul est éveillé. Il ne trouve pas le sommeil. A croire qu'il l'a quitté ... ça faisait déjà trois jours que le sommeil lui manquait . Il était dans le camp, sur son rocher. toujours le même. Le même depuis sa naissance. Il était figé dans le temps ce rocher ... il avait vu défiler devant lui des milliers de vie ... Sans jamais réagir ... Il représentait une mémoire infinie ... Tempête de Troubles était assis là; la queue enroulée autour des pattes. Il sentait le vent dans son pelage. Il lui glaçait le sang, mais il ignorait la douleur, le grand sot. Il s'en fichait. Une larme coula sur sa joue. Pas la même que d'habitude. cette fois ci, c'était une larme d'un chagrin du présent. Pas un fantôme du passé, mais une réalité sur lui-même et sur celle qu'il aimait. Il leva la tête vers les spectatrices de la comédie qu'était la vie. les étoiles. Pourquoi quand on les regarde, on ressent toute la nostalgie de la terre? Les étoiles ... elles vous arrachent quelques larmes de mélancolie, sans qu'on en sache le motif. Elles viennent toutes seules ... Et les regarder procurait un bien fou à Storm. La lune faisait luire son pelage blanc. Il aimait démon noir, sans aucun doute possible. Car c'était sa soeur. Et ça, il savait qu'elle ne serait jamais plus, qu'elle serait toujours sa soeur. Rien ... de ... plus. Et cela ne le gênait pas. Alors pourquoi ce sentiment étrange en lui ? Il voulait en savoir la raison. Il était attristée par la rencontre de Daemon's et quartz. Il voulait savoir pourquoi. Un sanglot de froid, de fatigue et de désespoir s'échappa de sa gorge. Oui, il devait savoir. Il sauta de son rocher. Il avait hâte d'y arriver, mais pourtant, le dégout l'empêcher de courir. Il voulait veiller a ce que personne ne le vois partir. Aussi, il opta pour une vieille ruse. Quand il arriva a la lisière de la foret, au lieu d'emprunter le chemin habituel, il sauta sur un arbre. Il s'agrippa à l'écorce. L'effort lui fit crisser les crocs. Il lutta pour monter jusqu'en haut. Il tirait sur ses muscles. Et enfin, il arriva au sommet. Une fois en haut, se reposa un peu. Il jeta un coup d'oeil en bas. La foret était vraiment belle, avec son lit de mousse. Avec la lumière de l'astre de nuit, la mousse verte ressortait du paysage bleu sombre. Storm vit passer quelques luciole. C'était magnifique. Il soupira pour toutes ces beautés dont il ne profitait pas. Puis il reprit sa route. Vous me direz, pourquoi monter sur un arbre pour en redescendre afin de reprendre sa route ? Parce qu'il ne prenait pas le chemin habituel ... Il marcha jusqu'au bout de sa branche. C'était un dangereux périple, mais il allait y arriver. Il souffla de stress, puis visant l'arbre prochain, il sauta. Et atterit sur une autre branche. Il sautait d'arbre en arbre. Pour le moment, il avait oublier ses soucis, il se concentrait sur sa tache. Pour ne pas tomber, il devait etre concentré. Ainsi, imaginez le tableau. Devant le ciel étoilé, au dessus de la mousse brillante, parmis les abres majestueux, un chat qui saute d'arbre en arbre. des minutes plus tard, il estima qu'il était arrivé. La frontière. Avec le clan de l'ombre. Il descendit de la même manière qu'il était monté de son arbre. puis il marcha, jusqu'a l'endroit qui ne portait plus l'odeur de la rivière? Enfin. Il était enfin arrivé. Il allait enfin savoir. Il s'assit et attendit. Bien des instant après, il la vit. La tache blanche qui sortait des buissons.

Il est tard. Noire. La nuit est noire. Froide. Déjà bien avancée. Elle me perce. Elle me fait du bien. Elle m'apaise, gèle mon âme. Mon âme salie, mon âme souillée. Je m'éveille. Lentement. Silencieusement. Je m'étire. Mes articulations craquent. Mes os se réchauffent. Ils chassent la glace qui les emprisonne. Je me lève. Je me dresse. Au sommet. Oui, j'aimerais tant ... Être au sommet de toute gloire. Au sommet du monde. Au sommet de la crainte ... Je frissonne. Je n'ai pas froid. Je n'ai pas peur. Je n'ai rien. Je frissonne simplement pour les autres. Eux aussi, doivent frissonner. Frissonner devant mon regard, frissonner devant ma soif de sang. Frissonner devant le Démon qui m'habite ... Je marche. Je sors. Je sors du camp. Je pars. Comme toutes les nuits. Comme à chaque fois. Comme toujours ... Un pas, deux, trois ... Je m'éloigne. Loin. Loin de ces incapables. Loin de ces bestioles. Loin de ces Faibles ... Si je pars, c'est pour respirer. Ils m'étouffent. Ils me compriment. Dans leur monde de joie et de Paix ... Sale Paix ! Sans elle, j'aurai déjà fini ce que j'ai commencé ... Sans elle, je serais déjà loin. Mais maintenant, à cet instant précis, je ne suis que trop bas. Trop bas pour faire quoi que çe soit. Il faut que je monte, que je grimpe. De plus en plus forte. De plus en plus rapide ... J'arrive, nouveau monde. J'arrive pour vous voir, feux de l'Enfer ... Et tout en m'éloignant, je pense à lui. Je pense à Etoile de Quartz ... Non, je dois l'oublier. C'est à cause de lui. A cause de lui que je vais faiblir. Que je vais régresser. Retomber si bas ... Encore plus bas ... Oublier. Oublier ... Si dur. Si cruel. Si douloureux ... Oublier encore. Encore une fois ... Non, je dois penser à autre chose. Mon frère. Oui. Belle pensée. Mon frère ... J'ai l'impression de l'avoir trahi. Quand on s'est vus, lui, moi et Quartz ... Je l'ai trahi. Dans ses yeux, je pouvais y lire une étrange tristesse ... C'était ... bizarre. Vraiment très bizarre ... Jamais je n'avais vu cette lueur. Il devait se soucier de quelque chose. Mais de quoi ? Je n'en sais rien, et c'est bien ce qui m'inqiète ... Cette nuit, je me suis levée pour le voir. Lui, Storm, Mon Frère. Et personne d'autre. J'arrive. Binetôt la frontière. Je ne la dépasserait pas. A chaque fois que je l'ai fait, j'ai pu me trouver en face de Quartz. Et je ne veux pas. Je ne veux plus. Pourquoi ? Pourquoi donc ? Je ne sais même aps ... Je sais simplement que Storm doit dormir à l'heure qu'il est ... En tout cas, je vais lui dire que j'ai une apprentie. Lui, au moins, il s'en réjouira ... En fait je me trompe. Je le vois. La haut, juste à al frontière, près du chemin du Tonnerre ... Et je suis heureuse. Contente de le voir. Je souris. Entre deux buissons. Les buissons sont derrière moi, maintenant. Il me voit émmerger. Il a l'air inquiet, soucieux. Mais il sourit. Le silence. Si doux, si dur. Si lisse, si cassant ... Un silence bienfaiteur, un silence habituel. Comme à chaque fois ... Oui, il ne faut aps que ça change. Et le silence dure. Longtemps. Comme à chaque fois. Pourquoi changer, quand ça nous convient tous les deux ? Je m'approche. Encore. Encore. Voilà c'est bon. Toujours la même distance. Au début. Puis la distance diminue, au fil de la conversation. Comme toujours ... On ne sait que trop bien quels gestes il faut faire, et à quel moment précis. Je ne cesse de sourire. Il me fais ressentir la joie. Le bonheur. Il est le seul. Tout seul ... Pusi le le plie. Je le tords. Dans tous les sens. Je le chauffe, puis je le casse en un seul point ... Comme d'habitude ...

Storm ...

Un murmure. Qui veut tout dire. Qui est toujours le commencement. Son nom me rassure. Son nom me protège. Son nom me boulverse. Oui, je t'aime, Tempête de Troubles. Je t'aime comme mon propre frère ...

Il la voit qui emmerge des buissons. Cette silhouette blanche qui fait tâche parmi ce bleu sombre. Mais pas tant que cela quand on connait la couleur de son âme ... Si on voyait selement le coeur des gens, ça serait Storm qui fairait le contraste et Daemon's qui s'assortirait au paysage ... Mais il n'en est pas le cas. Elle s'est approchée silencieusement. Tout doucement. Por laisser cette même longueur réglementaire entre eux. Il le faut. Il faut le temps que les deux chats soient prets a se sentir plus près. C'est le dilemme dans la tête de Tempête de troubles. Normalement quand elle arrive, il doit etre heureux qu'elle soit là, mais en même temps brisé de toutes ses souffrances. Normalement quand elle arrive il doit enfin se sentir lui même et avoir cette impatience de se liberer. Normalement quand elle arrive il est chaleureux ... Alors pourquoi mais si il n ele parait pas il est soucieux, et ... mais quel est ce sentiment si different ? Il l'aime de tout son coeur mais en même temps a cet instant précis il aimerait temps paritr en uyant, et voir un rictus de douleur tordre le visage de sa soeur. Comme s'il avait envie de lui infliger cette souffrance ... comme elle lui infliger. Ca y est . Il comprend. Il est ... jaloux. Jaloux de l'importance qu'elle accorde maintenant dans sa vie a Etoile de Quartz. Jaloux qu'elle le regarde avec une pointe de respect et de crainte. Jaloux qu'il est attiré ainsi son intention ... Oui c'est ça. Il aurait aimer la garder pour lui tout seul, etre le seul à la comprendre, le seul à l'aimer ... Que la vie de Démon Noir reste tragique pour la sienne le puisse assi. Mais en ce faisant cette reflexion, il se detestait. Comment pouvait on vouloir le mal et la douleur de celui ou celle que l'on aime le plus au monde. C'était immoral et abominable. Il devait s'oter cette idée de la tête. Oui. Si elle faisait son bonheur et qu'elle aimait Etoile de Quartz, il ne devait pas l'en empecher. Même si cela lui briser à nouveau le coeur. Soudian, elle le brisa. Le silence. En un murmure. Comme chaque fois. Elle cédait toujours la première, comme si c'était qui était le plus impatiente de se rapprocher.

Storm ...

Ce mort sortit de ses lèvres ... il devrait le réjouir ce son ... il sait qu'elle l'aime lui aussi. Mais elle aime aussi quelqu'un d'autre ... Et après un rapide regard vers les étoiles, puis le plongeon sans fin dans les pupilles noires de Démon Noir suffit à lui arracher une larme. Porquoi ? C'est si injuste ... Il fait de sa vie une tragédie et un tableau de comédie sans s'en rendre compte. Il sait que cette fois, cette larme là , elle ne pourra pas la comprendre. Car elle ne sait pas ce que c'est que de voir celui qu'on aime le plus aimer une autre personne. Car lui, storm, n'aime qu'elle. Le reste ne compte pas ... Il regrette que cette larme se soit échapée ... Elle va vouloir lui poser des questions maintenant ... Il ne lui en laisse pas le temps. Il enchaine.

Je suis là ... J'ai de bonnes nouvelles bien futiles. Tu sais, ce genre de nouvelles dont les autres raffolent et qui les font sauter de joie. Celles que nous trouvons éphémères ...

Il parle là de son apprenti. Pour les autres guerriers, anoncer cette nouvelle aux autres est un lasir, un honneur ... mais pas pour lui. ce n'est qu'une chose parmi tant d'autres qui le fait avancer ...

Il regarde les étoiles. Puis il plonges ses pupilles en moi. Dans mon être. Il me voit. Vraiment. Ce qu'il y a à l'intérieur. Caché. Dedans. Lui, il arrive à le voir. Les autres, tous stupides. Ils ne voient rien. Ils sont aveugles. Des yeux si faibles. Ils ne voient pas ce qui est trop grand. Ils ne voient pas ce qui est trop petit. Ils ne voient pas ce qui est transparent. Ils ne voient pas ce qui est incolore ... Les autres ne voient rien. Mais lui voit tout. Une vue d'ensemble. Moi. Mon âme. Mon coeur. Mes sentiments ... Puis, lui aussi brise le silence qui nous entoure. Il parle. Il casse le silence. Au même endroit que moi. Toujours. Comme à chaque fois. Le même murmure. La même tristesse. Les mêmes blessures ...

Je suis là ... J'ai de bonnes nouvelles bien futiles. Tu sais, ce genre de nouvelles dont les autres raffolent et qui les font sauter de joie. Celles que nous trouvons éphémères ...

Oui. Je vois. Je vois le genre de nouvelles ... Je suis contente. Contente pour toi. Tu en as bien besoin, Grand Frère. Quelqu'un à qui te confier quand je ne suis pas là. Une autre personne de plus à qui tu pourras donner un peu du poids qui pèse si lourd sur tes épaules ... Mais, il y a autre chose. Pas simplement la "joie". Cette Joie, ce n'est qu'une esquisse. Un dessin non terminé, une oeuvre inachevée. Ou du moins, faite seulement à moitié. Cette Joie, elle est gâchée. Gâchée par autre chose. Un autre sentiment. Amer. Triste. Je ne veux pas que tu aies quelqu'un d'autre à qui te confier, Storm. Je veux être la seule. La seule qui compte à tes yeux. Et personne d'autre. Parce qu'on a un lien qui nous unit. Un lien qui peut se briser si facilement ... Alros qu'on a mis si longtemps à faire. A nouer. A construire. C'est dur. Je crois que c'est de la Jalousie. Mais je n'en suis pas sûre. Je n'ai jamais été jalouse ... Mais là, je veux que Storm ne me protège que moi. Et personne d'autre. Parce qu'en général, ce qui me remonte le moral, c'est de savoir que je suis la plus importante à ses yeux. Oui, a tes yeux Storm. J'aime être aimée. Aimée par Mon Grand Frère ... Je ne souris plus. Cette tristesse, ce sentiment a tout gâché. Ma joie. Ma bonne Humeur. Tout. Je déteste ce sentiment. Je regarde les étoiles. Le silence. Le froid. La nuit. Storm. Moi. La Tristesse. La Joie. Tout est mélangé. Confus. Des tâches un peu floues. Partout. De tout. C'est si étrange ... Ce sentiment inconnu, il me fait mal. Mal a l'âme. Mal aux yeux. Mla à la tête. Mal au ventre. Mais l'endroit qu'il touche le plus, c'est bien mon coeur ... Celui même qui bat si faiblement. Le coeur d'un Démon. Un coeur si froid. Et pourtant, emprisonné dans sa glace, j'arrive à sentir, à deviner. Je sens que j'ai mal. Je vais parler. Doucement. Pur ne pas briser l'harmonie. Comme toujours. Moi, lui. Encore moi, et encore lui. Le dialogue. Si court. Si utile. Si apaisant. Mais cette chose si douce est enveloppée par un poids. Le poids du silence. Je souris à nouveau. Je veux être là pour toi, mon Frère. Je veux te faire sourire, toi aussi...

Moi aussi. J'ai une apprentie.

Mon sourire. Je suis contente parce que je pense qu'il sera content de l'apprendre. Il pensera que c'est bien pour moi. C'est ce que je pense aussi. J'attends. J'attends de voir sa réaction. Il faut juste attendre. Attendre que l'information remonte. Que le cerveau capte. Qu'il comprenne mes paroles. Juste une fraction de seconde. Rien qu'une. Mais pour moi, elle représente toute l'éternité. Si seulement je pouvais, Storm ... Je resterai avec toi, toute l'éternité. Une fraction de seconde plus tard ... Je peux constater. Voir. Regarder. Ton expression, Storm. Ton expression ...

Moi aussi. J'ai une apprentie.

RRRRRR. Le grondement de tonerre monte en moi, prêt à jaillir. Mais pourquoi suis je comme ça ? J'aimerais être quelqu'un d'autre, ne plus penser comme moi même. Toutes sortes de pensées oposées s'imposent en moi. Il y a d'abord la joie. Je sais qu'elle est là. Car quand un ami annonce une bonne nouvelle, c'est ce que l'on doit normalement concevoir. Mais ... elle est entierement froissée par cet autre sentiment, bien plus puissant... qui m'empêche d'etre heureux comme il le faut. Je n'oublie pas la chose pour laquelle je suis venu. La jalousie. Elle m'enivre, me déchire. Me transperce le coeur. Je ne devrais pas. Car je veut le meilleur pour elle, je veut son bohneur. Mais en même temps, c'est notre malheur commun qui nous lie. C'est cette passion de la souffrance. Aussi, quand nous serons enfin heureux, quest ce qui nous rapprochera ? Qu'est ce qui nous permettra de nous comprendre ? Tous les gens heureux se ressemblent. Mais les gens malheureux le sont chacun à leur façon. Et c'est ce qui fait notre passion; notre fusion , ce lien si fin qui nous uni. Je ne veux pas qu'elle soit heureuse. Maintenant, j'en suis sur. Je ne le veux pas. Je veut qu'elle soit triste, dechirée, comme moi, pour que je puisse continuer à entretenir ce lien intime, pour que je puisse continuer à etre le seul à l'aimer, la reconforter... ma soeur. La seule qui a su me trouver. Je veut que notre tragédie se poursuive, et s'amplifie, pour que notre douleur nous rapproche encore. Mais en parrallèle à ce voeu de desespoir, ma quête du bohneur se poursuit, car oui, je veut mourir heureux. Mais avec elle. Je veux pouvoir etre le seul à l'aimer, toute ma vie. Je ne veux pas qu'elle aime quelqu'un d'autre. Et Il a tout gacher. Je le respecte, je veux son amitié , mais je le deteste. Et je la deteste elle aussi, de lui porter de l'attention. A plonger intensement ses yeux dans les siens. A le desirer. Je les hais. Etoile de Quartz. Je te hais. Démon Noir. Je te hais. Je te hais pour cette trahison à mes yeux. Je vous hais pour m'avoir à nouveau dechirer le coeur. Je ne vous pardonnerais jamais. Toi, la seule. Je te hais, mais je t'aime à en mourir. Quand je te vois, j'ai envie de plonger mon museau dans ta fourrure, pour qu'elle s'imbibe de mes larmes. Mais j'ai aussi envie de te lacerer le visage, de te faire aussi mal que se que j'ai ressentit quand vos yeux se sont croisés. J'ai envie de crier. De hurler. De t'emmener avec moi dans notre mort, de me tuer, et de t'entrainer avec moi, toi que j'aime à t'en faire mourir. Et toi Etoile de Quartz, que je respecte tant, je veux que tu me vois emmener la chose avec moi à jamais, te l'enlever, et la garder pour moi seul. Ma folie grandit encore. Et oui, c'est encore possible. Je veux vous faire, je veux t'avoir pour toi toute seule, toi que je j'aime. Que j'aime...
Je réponds à tes paroles par un sourire. Oui, mon sourire radieux. Pour te montrer à quel point je t'aime, et que je suis content pour toi et tes joies. Mais si tu remontes ton regard sur mes yeux, tu y verras l'ocean de mes sombres pensées. Car au fond de mon regard, ne naissent que les larmes. Je te sourit radieusement tristement. Et ça, tu peut le comprendre. Je t'adresse quelques paroles. Pleines de reproches.

Je te souhaite bien du bohneur.

Puis , j'efface mon sourire, et je t'adresse maintenant seulement mes yeux. A toi de poser la question. Oh oui. Et ma réponse sera à la hauteur de de tes pensées. Je te hais, toi que j'aime...

Mes pensées sont remplies. De gris. De rien. De tout. De couleurs. C'est à la fois uni et dispatché. Tout est étrange. Il n'y a pas cocktail plus étrange que Joie et Haine assemblées. Ca forme un tout. Un tout composé d'à la fois rien et d'autres choses. Il n'y a que ceux qui possèdent tous ces sentiments contradictoires à la fois qui comprennent. Les autres, ignorants. Stupides. Débiles. C'est bizarre. Dès que je t'annonce une bonne nouvelle, mon frère, tu semble perdu. Dans tes pensées. Dans tes sentiments. Tu es dans le flou. Puis, après un sourire radieux, tu sors tout naturellement :

Je te souhaite bien du bonheur.

Je n'aime pas cette voix. Elle cache quelque chose. Il y a comme ... une touche d'acidité. De l'acide fluoridrique. Qui décompose sur place. En quelques secondes à peine. Je me sens me consummer. Pourquoi ? C'est comme si quelque chose disparaissait. Et puis ton sourire disparait. A la même vitesse qu'il est apparu. En un clin d'oeil. En une fraction de seconde. Je regarde mes pattes. Je ressens une sorte de gêne. Cette soiréeest bien étrange ... Il y a quelque chose qui cloche. Je redresse alors mon regard. Je cherche du réconfort. Dans tes yeux. Mais le néant s'ouvre à moi. Je tombe.

[ a finir]