Solitude. Un mot que je connais malheuresement. [LB ]

Il y a des jours comme ça. Yen a ou je m'amuse. Et d'autres, comme aujourd'hui ou je me demande qu'est ce que je fous encore ici. Pourquoi j'ai pas d'ami(e)s? J'ai rien fait (je crois). Enfin... Pas encore hihi... Bon, j'vais me taire. Sinon j'vais me faire renvoyer de mon clan. Bref. Je marchai sur le pont, vers le clan de l'Ombre. Même si je n'y appartenait pas. Je me demandai pourquoi j'allai par la, donc je fis demi tour. Je me suis arretée regarder cet étrange liquide transparent, ou il y avait de délicieux poissons. On appele ça de l'eau. Le ciel, gris, menacent d'une averse. Les averses de pluies peuvent être cool en saison seche, sinon j'aime pas ça. Je déteste les orages. Ca fait peur. D'y penser je frissone. Mon papa m'a dit de me méfier donc depuis je le fait. Papa... Pourquoi il est parti? Je savais que je ne le reverai plus. J'aurais du le forcer a rester parmis nous. Il aurait pu accepter... Soudain, je me retournai. J'ai senti une odeur de chat.

-Qui... Est.... La?

[je m'incruste =)]

Comme à chaque fois, l'histoire commence par "un pas, puis un second, et un troisième ..."
Aujourd'hui ne fait pas exception. Alors c'est comme ça que je marche, comme à mon habitude. Je marche pour oublier. Je marche pour m'en aller. Je marche pour m'enfuir. Je marche pour me rapprocher ... Je ne sais pas pourquoi je marche, mais je marche. Sans raison. Sans volonté. Sans conviction. Sans rien ... Seule. Non, je ne suis aps seule. Ma Haine m'accompagne. Elle m'accompagne toujours. Toujours là, tapie dans l'Ombre, prête à surgir. Et dans son sillage, ma Haine entraînera la Rage, la Douleur, la Souffrance ... Mais elle entraînera surtout la Solitude ... Bah, j'en ai rien à foutre, la Solitude ... Elle m'accompagne depuis la seconde où je suis née alors ... C'est devenue ma pote quoi! Bon, enfin bref. Je marche. Où, comment, pourquoi ...? Aucune réponse ne me vient à l'esprit. Je reconnait l'endroit. Le Demi-Pont. Je suis à la frontière. J'ai déjà franchi les limites. Bien plus d'une fois ... J'ai eu des ennuis. Mais j'aime les emmerdes. Oh oui, ça rajoute du piment dans ma petite vie ... Les frontières ... Pourquoi en fonder ? Pour laisser entrer certaines choses et garder le reste dehors ? Mais moi, je rentre où je veux. Rien ne m'arrête. Personne ne m'arrête. Je fais ce que j'ai envie de faire. Où j'ai envie de le faire. Et quand j'ai envie de le faire. Personne ne me donne d'ordres ... Parce que je sais que bientôt, c'est moi qui donnerais les ordres. Je serais au sommet. Je dominerai la forêt toute entière. Mais je ne m'arrêterais pas là. Je veux être connue dans le monde entier. Mais il faut bien commencer quelque part. C'est ici que j'ai choisi de commencer à réaliser mon destin funèbre. Oui, une marche de l'Enfer. La Marche de la Mort. Je les guiderais tous en Enfer ... Ils vont me craindre. Ils n'oseront même plus regarder mes yeux. Ou je crèverais LEURS yeux ... Oui, tout est Parfait. Puis j'aperçois au loin, sur le demi-pont un petit chat. Non, d'après son odeur : une petite chatte. Minuscule. Frêle. Faible ... L'eau me monte à la bouche. Je veux son sang. Oui, je veux la goûter ... Je m'approche. Doucement. Silencieusement... Je me cache. Elle va être surprise. Elle ne me verra pas. Des buissons. Sur le bord du pont. Je m'y dirige. Elle ne me voit pas. Puis un craquement. Et merde ...

Qui... Est.... La?

La folie. Elle s'empare de mon esprit. Elle me hante. Elle ressors. J'ai les yeux fous, la bave qui dégouline. Je la veux! Et d'un ton atroce, un ton qui reflète la souffrance, un ton qui reflète la Mort, je m'exprime. Je souris. Un sourire mauvais. Très mauvais. Mais elle ne me voit pas. Elle m'entend. Je parle. Si elle voyait ma tête, elle mourrais sûrement sur place. Je parle à moitié en rigolant. Un rire atroce. Un rire de Folle ...

Mais, tu n'a pas idée ...? Ne t'as-t-on jamais mise en garde ...? Veux-tu savoir qui je suis, sale petite erreur de la nature ...? Alors, tu as peur ...?

J'enchaîne les paroles. Elle répondra une question après l'autre. Pourquoi se presser ? J'ai toute ma misérable vie devant moi. Dommage pour elle. Elle qui est si petite ... Elle n'aura eu que très peu de temps pour découvrir à quel point le Monde est pourrit ... Mais au moins, elle sera tuée par moi. Je suis sa rédemptrice. Je vais soulager sa douleur. Je vais la tuer. Lui donner l'acte qu'elle mérite. Que tout le monde mérite ... La Mort ... Puis c'est à ce moment que je sors de mon buisson. Je bondis pour atterrir juste devant la petite chose. Mes yeux fous, ma bave qui coule, mon sourire cruel ... Elle ne bouge pas. Elle doit être tétanisée, la pauvre ... Mais ne t'inquiète pas, petit chaton, je vais t'égorger ... Ou bien d'abord, je vais t'obliger à répondre. Comme ça, tu sauras qui t'aura libérée de la Vie ... MOI, DÉMON NOIR ... MOUAHAHAHAhahahahaha ...

"Mais, tu n'a pas idée ...? Ne t'as-t-on jamais mise en garde ...? Veux-tu savoir qui je suis, sale petite erreur de la nature ...? Alors, tu as peur ...? "

Oui. J'avais peur. Mais en bonne petite chatonne, je marchai vers ce buisson, et répondit poliement:

"Je ne voit aucun mal à avoir peur. Et c'est le cas. Que me veut tu? Qui est tu?"

Je reculait ensuite, guettant sa réaction. Ce chat me voulait il du mal? J'ai rien fait!
Soudain, elle sortit de son buisson, et arriva juste en face de moi. Je me recroquevillai sur mes pattes arrières. Appeurée. Que me voulait elle?
Une bouffée de courage s'empara de moi. Je me remit sur mes pattes avant et dit:

"QUE ME VEUT TU?!"

Je la fixais. Elle portait un sourire cruel. Me jeta un drole de regard. Guettant une attaque, je bondis en avant, griffes sorties.
Je n'ai jamais fait ça. Je ne me suis jamais tant sentie en danger. Mais... Je savais que je ne savais pâs si bien me défendre.

[Dsl, pas d'inspi ]

Je t'entends. Tu approches. Oui, viens. Viens me voir. Viens ici que je te goûtes ... Viens ici, viens me voir ... Je vais te bichonner ... Et tu parles. Tu parles beaucoup trop. Deux phrases. Oui, c'est trop. Bien trop. Mais je t'écoute. Dis ce que tu veux. Je veux jouer avec toi. Puis je te tuerais. Tout simplement. Je ne suis aps d'humer. D'humer à écouter des divagations de vulgaire chaton ! Pas d'humeur à te regarder t'émerveiller devant un papillon ou une simple fleur. Non, le monde est moche. Apprends-le, petite. Apprends-le vite ...

Je ne voit aucun mal à avoir peur. Et c'est le cas. Que me veut tu? Qui est tu?

Moi j'y vois un mal. Avoir peur de quelque chose ou quelqu'un, c'est s'abaisser, se plier devant. Et moi, je n'ai peur de rien. Je ne me plies aps. Devant personne. Devant rien qui puisse exister ... Et toi, tu as peur ... Peur de moi ? Peur de ce que je suis ? Peur de mon Démon ? Peur de la vie ? Peur de la Mort ...? Pauvre petite chatonne. Je te plains. Si j'avais un coeur, tu me ferais pitié. Tu crois à tout. Le monde est beau. La vie est belle. C'est la paix. C'est l'amour ... Oui, si j'avais un coeur, je t'aiderais. Je te dirais. Mais comme je n'en ai pas ... Je préfère te tuer. Plutôt que te prévenir ... Oui, te tuer. Comme ça, tu verras de tes propres yeux. Tu ressentiras la Douleur. Et à ce moment là, tu sauras. Le monde est moche. Injuste. C'est comme ça. Et qu'est-ce que je teveux ? Mais rien, rien du tout ... Rien à part TON SANG ... Juste ça. Rien que ça ... C'est si peu ... Tu devrais me l'offrir, je ne veux pas me battre contre un chaton. Tu me fais peur, minuscule parasite. J'ai peur de toi. Peur des blessures que tu pourrais m'infliger. Oh, qui sait, je pourrais même en mourir ... C'est si drôle de se fouttre des gens. Si simple. Juste une pensée de haine. Juste une critique. Et on peut rirre. Rire du malheur des autres ... Et enfin, ta dernière question ... Qui je suis ? Ah ! Mais tu est ignorante ... Tu ignores ce que l'on t'as appris "ne fais pas confiance aux inconnus". Je suis une inconnue pour toi, certes, mais on me connaît ... Démon Noir, la femelle folle à lier. La sado-maso paranoïaque ... Tu devrais savoir, pauvre petite. Mais tu m'ignore. Tu ignores qui je suis ... Ce n'est pas bien ... Alors je sors. Je sors du buisson. Tu me vois, maintenant ? Tu sais qui je suis ? Regarde mes yeux ... Mes yeux si noirs ... Toujours aucune idée de mon identité ? Et tu recule. Tu recule. Tu te soumet à ma cruauté. Tu te soumet à mon emprise. Tu sera mon pantin. Mon jouet. Je rierais. Quand tu souffriras. Une simple distraction ... Tu te redresse maintenant ? Tu te tiens droite sur tes pattes ? Ton courage t'aveugle. Ah ! Je sais pourquoi ... On a dû te mentir. On t'as toujours dit : Le Bien domine le Mal ... C'est faux. Regarde moi. Symbole du Mal. Grande, haute, puissante. Regarde-toi, symbole du Bien. Petite, fragile, minuscule et frêle ... Si tu savais comme je te plains ...

QUE ME VEUT TU?!

Toujours les mêmes questions ... Qui est-tu, que me veux-tu, pourquoi ets-tu là ...? J'en ai marre. Marre d'netendre toujours la même chose ... Trop banal. Mon sourire. Cruel. Je vais te répondre. Oui. Tu va en pleurer. Regarde-moi bien. Regarde mes crocs. Tu pouras les voir de près, un de ces jours... Je te regarde. Je veux ton sang. Et toi, tu sors les griffes. Tu me sautes dessus. Aïe, j'ai mal ... Tes si petites griffes me transpercent la peau. Oh, mon dieu, que je souffre ... J'ai mal, tellement mal que je vais en mourir ... Et je te vaque. D'un simple coup de patte. Un puissant coup de patte. Tu glises sur le sol. A quelque mètres de moi ...

Oh, tu n'est pas très polie ! Tu ne me laisse même pas le temps de te répondre que tu me sautes déjà dessus ... Mais je vais te répondre. Qui je suis ? Démon Noir. Qu'est-ce que je veux ? Simplement ton sang. Ta chair ... Alors tu as deux possibilités : la mort rapide. Tu dois juste te plier devant moi, t'abaisser. Dis juste que tu me donnes ton sang. L'autre possibilité. La mort lente. La mort Douloureuse. Tu refuses de me donner ton sang ... Alors ? Tu as fait ton choix ? Ne t'inquiète pas, je ne suis pas préssée ... Prends tout le temps qu'il te faudra ...